Séjour la Bourboule J4 – 26/05/2025

Après les 168 kilomètres de l’escapade au Puy Mary, le réveil est difficile. Mais le départ est un peu plus tard que les jours précédents, il y a moins de 90 kilomètres prévus aujourd’hui. Bon, le parcours prévu passe quand même par le col de la Croix Morand, Super Besse et enfin le col de la Croix Saint Robert.

Après quelques tergiversations, nos routiers sont enfin prêts à partir, les jambes tirent un peu voire beaucoup… Par contre, beaucoup de souci de connexion ce matin, le capteur de vitesse pour l’un, le radar Varia pour l’autre ou encore le Livetrack, bref beaucoup de problèmes d’électronique.

Mais tout le monde s’élance vers le col de la Croix Morand, l’ascension démarre doucement avec une route en pente douce (bon pas tout le temps) vers le Mont Dore. Jean-Marc semble fatigué et traîne en fond de peloton. Au passage au Mont Dore, une pancarte annonce que le col de la Croix Saint Robert est fermé, ils n’ont pas annoncé de neige pourtant… Rapidement, le peloton s’étire, la pente n’est pas très raide mais le col est long. Le ciel s’ouvre et les nuages s’évaporent au fur et à mesure de l’ascension. Vincent et Éric LC s’isolent rapidement, Christophe, Didier et Dominique suivent, Alain D et son beau vélo bleu suit sans trop de peine. Paul et Alain M ne sont pas très loin mais il en manque à l’appel. Éric B arrive avec un peu de retard mais personne ne le suit. Ah si : Éric SL arrive un peu plus tard. Mais toujours pas de Jean-Marc ni Jacques et encore moins les 2 Michel, les minutes s’égrènent, l’attente est longue. En fait, une panne d’électronique bloque les dérailleurs de Jean-Marc. Impossible pour lui de changer de vitesse, la manette gauche refuse de fonctionner. Ils cherchent pendant de longues minutes et Jean-Marc est prêt à redescendre à l’hébergement. Mais Jacques, notre Geek du vélo, suggère de retirer la pile de la manette et la réintroduire ensuite, cela permettra peut-être de la rebooter. Et effectivement la transmission électronique fonctionne à nouveau.

Enfin, nos quatre gaillards sont repartis et rejoignent le reste de la troupe qui attend patiemment au col de la Croix Morand, patiemment faut le dire vite, tout le monde s’est couvert car il fait frais…

La descente est rapide vers Chambon le Lac, le début un peu frais mais ça se réchauffe au fur et à mesure.

Ensuite, direction Besse, puis Super Besse, une petite côte à la sortie de de Chambon le Lac permet de vérifier que nos amis automobilistes ne sont pas tous à châtier, un seul est fortement invectivé par le peloton après avoir serré un nos coéquipiers lors de son retour sur la droite de la chaussée.

La route vers Besse est parsemée de côtes et de descentes, le peloton est disséminé sur cette route bien revêtue. À l’entrée de Besse, certains s’arrêtent pour se regrouper, d’autres non, c’est donc en ordre dispersé que nos amis traversent Besse en plein jour de marché. Avancement ralenti entre les promeneurs et les étals des camelots, maraîchers ou fromagers.

Regroupement à la sortie de Besse pour partir groupés vers cette ascension et certainement la pause casse-croute. La route à la sortie de Besse est une 2 voies à sens unique, la circulation est calme, cela n’empêche pas un automobiliste  de raser le peloton, pour le plaisir sans doute…

Une fois la double voie terminée, nos amis aperçoivent une rampe droite et très pentue. Oui, c’est par là qu’il faut passer… Aïe ! Effectivement, une fois dans la pente, il peuvent vérifier que la pente est raide, plus de 9% tout du long. Super Besse est en vue et nos camarades profitent des bords du lacs pour se jeter sur leurs sandwichs, sauf Paul et Michel Ve qui ont oublié les leurs. Heureusement, ils trouvent de gentils donateurs pour partager leurs sandwichs. 

Une fois tout le monde repu, retour vers Besse par le même chemin et la forte rampe en descente cette fois. La vitesse est grisante même si le bitume n’est pas très lisse. En bas, tout un coup, Christophe qui menait la descente s’arrête sur la gauche de la route et tout le monde freine. Il fallait tourner à droite ! Seuls Éric LC et Didier ne reviennent pas sur leurs pas, il semble que la route recroise cette ligne droite quelques centaines de mètres plus loin.

À la sortie de Besse, le panneau du col de la Croix Saint Robert indique « col fermé ». Michel Vi se renseigne auprès d’un passant qui est élu à la communauté de commune et qui pense que c’est simplement quelqu’un qui a oublié de mettre col ouvert. Nos camarades s’élancent donc sur la route dans la direction de ce dernier col de la journée. 

Sur le chemin, ils sont surpris par un coureur de Total Energies qui les double telle une mobylette, le bruit en moins. Tout le monde est surpris. Quelques hectomètres plus loin, c’est au tour d’un autre coureur de la même équipe, cette fois-ci Michel Vi enclenche l’assistance électrique au maximum et rattrape le coureur. Après quelques minutes passées dans le sillage du pro, qui, en passant, a lâché le guidon pour discuter au téléphone avec son collègue devant, Michel Vi se porte à sa hauteur et enclenche la discussion. Il est de la réserve de Total Energies ; quant au coureur passé avant lui, c’est Baptiste Vadic.

Un peu plus loin, Michel Vi est redevenu un simple cycliste du dimanche et attend ses camarades devant une pancarte route barrée, celle du col de la Croix Saint Robert. Une discussion démarre sur les chances de passer en vélo. L’autre solution est de continuer tout droit et de retourner grimper le col de la Croix Morand par l’autre côté. Cela rallonge un peu la sortie et ajoute du dénivelé. Donc notre équipe emprunte la route barrée. Pas de voiture mais des skate-boarders qui aimeraient remonter le col autrement qu’à pied… Que c’est agréable de monter un col sans voiture ou presque, juste une camionnette d’une entreprise de travaux publics.

Alain D monte lentement, s’il faut faire demi-tour, il y aura moins de chemin à faire… Après plusieurs kilomètres effectivement, la route est barrée. Et bien barrée, de grandes grilles empêchent tout passage, à pied ou à vélo. Vincent s’aventure le long des grilles ; derrière, Michel Vi remarque un passage dans une prairie. À grand moulinets de bras, Vincent et Éric LC communiquent, Vincent continue, les autres prennent le « raccourci » par le champ. L’entrée dans le champ est facile, la barrière est à terre. Par contre, pour la sortie c’est plus compliqué ; heureusement, un fil barbelé est coupé. Les photos sont édifiantes… Certains vélos sont plus faciles à passer que d’autres… Les vélos électriques, ça permet de faire la course avec les pros mais, pour franchir les barbelés, c’est moins pratique.

Une fois les barbelés franchis, nos aventuriers retrouvent Vincent après quelques centaines de mètres. En haut du Col, Dominique attaque, Christophe et Éric LC tentent de répliquer mais Christophe ne peut suivre et Éric LC a mis grand plateau, ça aura duré 3 secondes… Belle envolée de Dominique qui passe seul en tête ce dernier col de la journée.

Maintenant place à la longue descente vers le Mont Dore puis la Bourboule. Encore une belle journée de vélo, pleine d’aventures.

Et quelques centaines de mètres avant l’entrée au Mont Dore, un camion et sa remorque barrent la route, une nouvelle aventure ? Le bitume est frais et ce depuis plusieurs centaines de mètres déjà. Il faut passer à pieds dans le fossé pour contourner le camion. Ça colle ! Un ouvrier remonte vers le camion, explique que l’enrobé est en cours de pose et les rouleaux compresseurs sont en action, impossible de continuer sur la route. Mais un chemin part à droite, un chemin gravillonné, plat au départ. Voilà notre peloton en mode randonné ou gravel, c’est selon les choix.

Par contre, la sortie du chemin n’est pas clairement établie. En interrogeant des jeunes filles, les premiers empruntent un chemin pentu vers le centre-ville. Éric LC et Alain M, eux, optent pour rejoindre le bout de ce chemin qui rejoint la route du col de la Croix Morand en restant plat et limite roulant. Ils seront les premiers à rejoindre l’intersection principale du Mont Dore pour attendre leurs camarades. Le reste de la troupe arrive quelques minutes plus tard. À l’appel, il manque Éric SL, on attend, certains remontent un peu plus haut. Pas de nouvelles alors Michel Vi tente de le joindre au téléphone. Après plusieurs tentatives infructueuses, enfin ils peuvent se parler, et Éric SL est déjà à l’entrée de la Bourboule. Il sera le premier à la douche… et pourra payer une bière à tout le monde.

Le peloton repart en direction de la Bourboule, en suivant la trace établie, sauf Alain D qui suit les indication de la pancarte et part à gauche. Sur l’autre route, ça roulotte tranquille quand, tout à coup, Christophe, Paul, et Éric LC se lancent dans une descente effrénée. Éric LC fait le gros des relais, la pente n’est pas très raide. Et lorsque la pancarte de la Bourboule apparait, Christophe sort et Paul lui emboite le pas pour se disputer le sprint. C’est serré mais pas trop quand même, Christophe d’une roue passe la pancarte.

Petit regroupement au centre de la Bourboule et remontée tranquille vers notre hébergement pour retrouver Éric SL.

Comme il n’est pas trop tard, Vincent propose de faire une petite rando jusqu’à la Roche des Fées. Éric SL propose d’aller boire une bière ensuite. Paul annonce qu’il paye sa tournée pour fêter sa victoire au panneau de la Bourboule.  

La petite rando de l’après-midi vers la Roche des Fées permet d’avoir une magnifique vue plongeante sur la Bourboule ; en redescendant, arrêt dans une brasserie pour la bière promise par Éric SL.

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