Cette année le club passe 5 jours à la Bourboule, et ce sont 15 personnes qui ont prévu d’en découdre avec les Puy du Massif Central.
Rendez-vous est donné à 8:15 à la maison des sports de l’Union. Les premiers arrivent vers 8 heures. Ils sont 12 à partir ce matin, les autres arriveront en ordre dispersé. En attendant le camion une petite averse rince nos gaillards qui avaient sorti vélos et sacs sur le parking. Et voilà tout le monde réfugié sous l’abri. Le camion est attendu, il arrivera un peu plus tard. Mais le chargement se fera sous quelques gouttes. 9 vélos prennent place dans le camion. Les 4 véhicules prennent la direction de la Bourboule par l’autoroute. Un arrêt casse-croûte vers midi permet de profiter d’un superbe ciel bleu corrézien.
Un peu après 13h notre équipe retrouve Vincent M devant le centre d’hébergement. Les chambres sont rapidement dispatchées et les vélos préparés. Nos gaillards sont prêts pour affronter le relief local. Michel Vi a préparé un parcours de 76 km et 1400 m de D+. Au bout de 4 kms Alain M annonce qu’il a oublié ses bidons. Paul sympa lui passe un bidon. Le début de la sortie est vallonné mais globalement descendant. Le rythme est rapide mais le peloton plus ou moins groupé en fonction du relief.
Les paysages sont splendides, mais il n’y a pas de plat, les côtes s’enchaînent alternant faux plats, longues ascensions entre 3 et 4 %, ou encore pétards bien raides avec des pourcentages à 2 chiffres. Le passage à la Tour d’Auvergne dans un raidard avec des passages a 18 et même 21% font souffrir nos camarades. La dernière ascension du jour permet d’atteindre la station de ski de fond de la Stèle. La descente sur la Bourboule est sinueuse mais rapide. Il reste cependant une dernière difficulté et pas des moindres le retour sur le logement se fait par une rue pentue, plus de 15% sur 300 ou 400 mètres. Elle passe mal. Mais tout le monde rentre en ordre dispersé certes, mais content de cette sortie.
Le soir nos hôtes ont prévu des spaghettis bolognaise qui permettent de refaire des réserves. Entre-temps Didier et Philippe, le frère d’Eric SL, viennent compléter l’équipe.
Les plus courageux concluront la soirée par une petite marche digestive dans les rues calmes de la Bourboule. Pas si calme, la gendarmerie lors de sa ronde rappelle à nos camarades qu’il faut marcher sur les trottoirs et non en plein milieu de la rue…