Au matin du deuxième jour le ciel est bleu mais les températures sont fraîches. Les calculs pour les tenues sont compliqués, et on retrouve des cuissards longs, courts, mi-longs…
Les premiers kilomètres sont frais, les doigts sont crispés sur les cocottes.
Un premier couac GPS au bout d’une douzaine de kilomètres permet de regrouper nos camarades. La route à suivre est décorée d’un panneau voie sans issue. Finalement nos gaillards s’y engagent, Christophe parti en éclaireur a vu que ça passait.
Un peu plus loin à Rochefort-Montagne nouveau couac GPS. Le groupe prend à gauche au grand carrefour du centre-ville mais certains ont l’information « hors parcours ». Ça gueule mais certains ignorent et continuent de monter. Michel Vi, Jacques, Alain M, Eric B et Eric LC s’arrêtent et confirment qu’il faut revenir en arrière. Mais devant ils continuent. Après plusieurs appels Eric LC et Jean-Marc se synchronisent. Les rebelles du GPS s’arrêtent pour attendre les 5.
Au quarantième kilomètres Jean-Marc annonce une crevaison. Sont nouveau Cube équipé de roues Newmen est à l’arrêt. Ces roues n’ont pas de valves apparentes. Elles sont cachées dans la hauteur de la jante. Heureusement Jean-Marc a pris l’outil fourni avec les roues. Les roues sont tubeless, un regonflage doit suffire. Jean-Marc installe la rallonge de valve et Jacques arrive avec son gonfleur électrique. Le gonflage s’effectue rapidement, comme le dégonflage juste après. Bon il faut trouver un plan b. Après que chacun ait donné un avis… avisé… ou pas… la mise en place d’une chambre à air semble être le bon choix. Le démontage du pneu est compliqué, surtout que le préventif, vert, vient maculer les mains, les jantes et tout ce qui est à portée d’éclaboussures. 25 minutes plus tard et un nouveau gonflage électrique, et un essuyage en règle le vélo de Jean-Marc est prêt à repartir, les jambes, elles beaucoup moins… Ça couine dans le peloton.
Une bosse et une descente rapide plus tard le peloton se retrouve à un stop. Il faut partir à droite dans une pente raide. Mais tout le monde est tout à droite. Il faut jouer des dérailleurs pour remettre un développement adapté. En plus c’est une route étroite où le trafic est dense. Un peu plus loin cette route débouche sur un grand axe avec 2 voies montantes. C’est plus tendu pour notre peloton égrené par les 2 kilomètres d’ascension. Après 300 mètres de double voies il faut prendre une petite route sur la gauche. C’est un peu tendu mais tout le monde arrive à traverser le flux de voitures, avec plus ou moins de facilité.
Après une bonne soixantaine de kilomètres c’est la pause déjeuner. Chantal, notre hôte, nous a préparé des sandwichs baguettes jambon fromage et salade. La petite place devant l’église Saint Aubin de Manson offre un cadre idéal pour déguster ces sandwichs et refaire le plein des bidons.
Les jambes de nos coureurs sont un peu dures lorsqu’il faut remonter sur le vélo, heureusement la route descend. Un peu plus loin nos camarades sont sur une route mal bitumé qui ne rend rien du tout et qui secoue les organismes. Un mauvais vent de 3/4 face ralenti la progression et pompe dans les réserves de nos coureurs.
La dernière ascension est longue et entrecoupée de légers replats, pas plat. Mais une fois en haut la vue est splendide. La descente via le Mont Dore est rapide, mais entrecoupée de légers faux-plats remontant. Michel Vi et son vélo électrique n’y sont pas à leur avantage. Après un regroupement raté à l’entrée de la Bourboule une majorité de coureurs s’arrêtent pour un bière bien fraîche dans un des bars en face des thermes. Jean-Marc lui file à la douche il ne veut pas rater le coup d’envoi de la finale. Effectivement il est propre et sec devant la finale quand les buveurs de bière sont de retour.
Toujours pas de pression au niveau de l’eau chaude, les douches sont tièdes. Mais le réconfort arrive avec le repas et un colombo de poulet concocté par le cuisinier Alain, encore un. Le plébiscite est total et c’est sous les applaudissements qu’il est accueilli quand il passe la tête dans la salle de restauration. La journée se termine par une balade digestive pour quelques-uns, la finale de foot pour d’autres, même si certains sont partis très vite se coucher une fois le repas englouti.
Photos à venir…