La saison 2023 FSGT route a débuté le samedi 4 mars dernier à Mirepoix-sur-Tarn (31) où 171 coureurs étaient engagés, parmi lesquels 3 sociétaires de l’UC31 : Frédéric en 3e catégorie, Laurent en 4e catégorie et Alain T. en 5e catégorie. 5,1 km d’un circuit quasiment plat et un vent de nord-ouest assez soutenu étaient au programme.
Dans ce contexte, les tentatives d’échappée ont été pour la plupart vouées à l’échec, notamment celles de Laurent en en 4e catégorie et celles de Frédéric en 3e catégorie. Dans cette catégorie, 2 coureurs ont quand même réussi à prendre 100 mètres d’avance dans le dernier tour et à se disputer la victoire en résistant au sprint du peloton qui finit dans leurs roues. Frédéric a participé au sprint : il prend la 6e place du sprint et, donc, la 8e place de l’épreuve, disputée à 40 km/h de moyenne. Laurent et Alain T. finissent respectivement 26e et 36e de leur course.
8 jours plus tard, 12 mars 2023, deuxième épreuve de la saison à Merles avec un beau plateau de 206 concurrents et 2 sociétaires de l’UC31 : Claude en 5e catégorie et Frédéric en 3e catégorie. Un beau circuit de 6,2 km était au menu avec un pont d’autoroute à mi-parcours puis un long faux plat menant à la ligne d’arrivée : ce n’était pas très difficile mais c’était moins monotone qu’à Mirepoix-sur-Tarn.
En 5e catégorie, malgré de nombreuses tentatives d’échappée dont celles de Claude, très remuant dans cette course, le peloton reste longtemps groupé. Seul un coureur de Balma VS arrive à s’extirper dans les derniers kilomètres et s’impose en solitaire quelques mètres devant le peloton. Notre grimpeur ne prend pas de risques, il ne prend pas part au sprint et termine 40e. C’était une bonne course de préparation pour ses futurs objectifs !
En 3e catégorie, le rythme est tout de suite élevé et les tentatives d’échappée sont nombreuses. La décision se fait un peu avant la mi-course, à la fin du 6e tour (sur 12) : trois coureurs prennent 100 mètres d’avance. Un jeune coureur (20 ans) UFOLEP de Fleurance sort alors du peloton à la faveur d’une relance énergique à la sortie d’un virage. Sentant le danger, Frédéric, initialement mal placé, arrive à sortir du peloton et rejoint le coureur intercalé ; ils se relaient parfaitement et rejoignent les 3 hommes de tête sur la ligne d’arrivée, pile à la mi-course. Un des 3 hommes de tête explose immédiatement devant l’intensité de l’effort et c’est donc un groupe de 4 qui se forme. Grâce à une très bonne entente, un léger trou est fait avec le peloton mais il ne dépassera jamais la demi-minute, oscillant la plupart du temps entre 15 et 25 secondes, si bien que le peloton a toujours eu les 4 échappées en ligne de mire 200 à 300 mètres devant. Les hommes de tête ne peuvent donc pas relâcher leur effort et c’est au sprint que la décision se fait. Frédéric aborde les 300 derniers mètres en 3e position ; quand le sprint est lancé, il a de bonnes jambes et arrive à remonter à hauteur des 2 coureurs qui le précèdent mais ils ont de la ressource et arrivent à placer une 2e accélération fatale à Frédéric, qui se fait déborder et doit se contenter de la 4e place. La course est gagnée par le coureur de Fleurance. Les 74,15 km ont été parcourus en 1h49’20”, soit la belle moyenne de 40,7 km/h, démontrant, si besoin était, que la course fut intense.