L’Union – Nice J6 L’arrivée

Ce matin, déjeuner au Sans-Souci à 7h30. Les 4 du camion sont déjà là, les autres arrivent au compte-goutte. Même si l’étape de la veille était courte, les organismes ont faim et nos camarades se ravitaillent, café tartines, chocolat chaud, croissants et bien sûr des chocolatines.

L’étape d’aujourd’hui est essentiellement en descente. Bon, avant il faut atteindre la cime de la Bonette, 2800 m et surtout près de 23 km d’ascension avant d’y arriver.

Le parcours traverse Jausiers sur quelques hectomètres, le temps pour 2-3 automobilistes de serrer le peloton pour le doubler absolument.

Une fois prise la route à droite vers la Bonette, la circulation est apaisée. Il y a presque plus de vélo que de voitures. Le col est long de 23 km à 6% de moyenne. C’est encore Serge aux commandes du camion. Robert est sur le vélo prêt à affronter ce dernier col de notre semaine. Rapidement, le peloton s’étire au fil des lacets. L’ascension est superbe sous ce soleil. Nos cyclistes n’ont pas froid, à peine s’il fait frais. Les marmottes sont de sortie, elles sifflent au passage de nos camarades ou lors de leur pause photo.

Robert monte dans le camion après une dizaine de kilomètres. Les pourcentages et l’altitude auront eu raison de sa volonté. Le camion fait des va et vient entre la tête (Éric puis Didier) et Marc qui ferme la marche. Pour éviter à nos coureurs de prendre froid à la cime de la Bonette, le camion est parti en éclaireur et Serge et Robert accueillent nos valeureux grimpeurs. Serge, Didier et Christophe pousseront à pied jusqu’en haut, à la table d’orientation leur offrant une vue 360° sur les Alpes.

Nos amis arrivent au compte-goutte ou en duos. Seul Marc manque à l’appel. Nos camarades vêtus de leurs coupe-vent décident de descendre pendant que le camion part à la recherche de Marc. Le camion croise assez vite Marc qui achève sa montée vers le col. Hier au repas, il a dit qu’il s’y arrêtera. Le temps que le camion opère un demi-tour et arrive au col, Marc a disparu. Alors le camion entame sa descente. Devant, nos cyclistes se sont arrêtés rapidement pour enlever des couches, il fait très chaud.

À l’entrée de Saint-Étienne-de-Tinée, il y a une jolie fontaine, elle ne coule pas vite mais l’eau est fraîche. Tout le monde se rafraichit et recharge les bidons. Le camion finit par arriver mais pas de Marc ! Le camion ne l’a pas vu. L’inquiétude monte au sein du peloton. Le camion est envoyé au ravitaillement en attendant. Heureusement, le maillot rouge et noir de Marc ne tarde pas à apparaître. On lui laisse le temps de se rafraîchir et de refaire le plein des bidons.

Une fois passé la côte à la sortie de Saint-Étienne-de-Tinée, c’est le début d’une longue descente. Ensuite, direction Saint-Sauveur-sur-Tinée pour la pause repas. Il y a une fontaine et une place ombragée. Arrivés au centre, on découvre la fontaine mais hélas couverte d’ un écriteau “eau non potable”. Cela n’empêche pas de préparer les sandwichs et de les dévorer. Reste à trouver un point d’eau sur le reste du parcours qui descend toujours. Christophe, Didier et Éric font de long relais en tête de peloton et Alain D serre les rangs en queue de peloton. Le vent remonte de la vallée freinant l’avancée du peloton, limite en l’arrêtant au détour de certains virages. La fin de la descente est ponctuée de 2 tunnels sur une section à 2 voies. Avant d’entrer dans ces tunnels, le peloton s’arrête mettre les gilets jaunes et fixer les lampes. L’organisation retenue est de rouler en file indienne et le camion juste derrière. À la sortie du tunnel, il faut sortir à gauche. La circulation est relativement fluide et ça se passe plutôt bien. À Saint-Martin-du-Var, on quitte cette grande route sur laquelle roulent nos coureurs depuis la Cime de la Bonette. Là, il y a une fontaine et un robinet, cela permet de rafraîchir tout le monde car, à la sortie de cette petite ville, il y a une côte d’une petite dizaine de kilomètres. Les pourcentages ne sont pas très raides et l’ascension se passe bien. Au sommet, le groupe 1 trouve des toilettes publiques au stade municipal. De nouveau rafraichissement des coureurs et remplissage des bidons. Il ne reste qu’une longue descente vers Nice et la mer !

Après cette descente, le peloton arrive enfin dans Nice avec sa circulation dense, ses feux rouges… après quelques kilomètres au milieu de la circulation, le peloton dispose enfin d’une piste cyclable qui mène tout droit à la Promenade des Anglais. Là, il est temps de prendre la photo. Ensuite, notre cycliste remonte tranquillement cette piste cyclable jusqu’à l’hôtel, elle est limitée à 20 km/h. L’hôtel est situé en face du parking des jets privés de l’aéroport de Nice. Les chambres de l’hôtel Première Classe sont équipés de salle d’eau à faire pâlir d’envie les possesseurs de jet.

19h30 rassemblement pour se diriger vers le restaurant « Dante » dans le centre de Nice. éric prévient que le groupe aura quelques minutes de retard. Arrivés sur place, l’accueil est vraiment très sympa. La traditionnelle bière donne le temps aux convives de découvrir le menu qui permet à chacun de trouver son bonheur. Robert a trouvé quelqu’un a qui parler dans le restaurant. Il faut dire que le tee-shirt « On dit Chocolatine » laisse peu de doute sur sa provenance géographique. Les plats sont vraiment bons, les serveuses et serveurs aux petits soins. Une vraie réussite, ce choix de restaurant ! Ensuite petite promenade digestive sur la Promenade des Anglais pour terminer la journée.

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