Entre le premier et le 8 mai il y a un week-end. Et cette année au programme le Tour du Tarn. Avec le samedi un contre la montre en côte, la montée du col de Sorèze10,4 km.
Au départ 40 coureurs dont Claude, l’unique représentant de l’UC31. Claude va parcourir ce Chrono à près de 22km/h de moyenne. Ce qui le place à la 23ème place du scratch et quatrième de sa catégorie.
Le dimanche c’est le Tour du Tarn Montagne Noire, un peu moins de 80 km, plutôt roulants pendant 70 km suivis de la montée de Dourgne de 9 km.
Un beau peloton de 96 partants en 1, 2, 3 avec des coureurs de la FFC (UV Mazamet notamment) et 3 coureurs de l’UC31 : David P, Jean-Olivier P et Frédéric M.
Dès le départ, ça attaque, le peloton se met en file indienne aidé par le vent de dos. Une échappée de 8 coureurs se forme au bout de 10 km et prend une vingtaine de secondes, Frédéric et 2 autres coureurs partent en contre 10 km plus loin et les rejoignent, bientôt imités par tout le peloton. Frédéric relance mais personne ne vient avec lui. Il se retrouve donc seul en tête involontairement et bien trop loin de l’arrivée (ça lui permettra juste de décrocher un KOM sur Strava sur le tronçon Soual –> Verdalle… ça sera son seul exploit de la journée !) ; il en garde sous la pédale, est rejoint par 2 coureurs de Sorèze puis par le peloton. Malheureusement, des coureurs contrent et c’est la bonne échappée. Les hommes de tête prennent 1’30 » d’avance sur le peloton qui s’est relevé avant de remettre en route avec le vent de côté. Des équipiers de grimpeurs assurent le tempo pour maintenir l’écart et lancer leurs leaders au pied de Dourgne (ceci dit, l’histoire ne dit pas si des coureurs du peloton ont revu la tête de la course !). David, Jean-Olivier et Frédéric se battent pour rester bien placés mais ils roulent souvent sur les bas-côtés pour rester à l’abri du vent (ça bordure !) ou alors ils prennent le vent et perdent des forces avant l’ascension finale. La montée de Dourgne est abordée sur le grand plateau à vitesse supersonique ! Frédéric tient bien pendant le 1er kilomètre où le rythme est certes soutenu mais régulier. Hélas, une vingtaine de coureurs se mettent à sprinter dans la portion la plus raide de la montée, Frédéric continue à son rythme, il n’est plus tout jeune, n’est pas un grimpeur et il ne supporte pas les changements de rythme ! Il s’accroche à quelques coureurs, atteint le sommet à la 43ème place au scratch et termine 14ème en 3ème catégorie. Jean-Olivier arrive dans la foulée (50ème au scratch et 24ème en 2ème catégorie) et David arrive environ 2 minutes derrière pour sa 3ème course de la semaine (NDLR : il commence à avoir un bon coup de pédale !).
La moyenne était de 41,5 km/h la première heure, 39,5 km/h avant l’ascension de Dourgne et autour de 36 km/h avec l’ascension finale, soit une sacrée moyenne quand l’arrivée est jugée à 800 m d’altitude (avec un départ à 250 m d’altitude) !
Du côté des 4ème catégorie, Claude un peu émoussé par ses efforts de la veille est dubitatif devant la météo, un vent fort et froid balaye la ligne de départ. Michel Ve l’accompagne également. Ça part vite, Claude qui n’aime pas frotter, s’abrite dans la seconde moitié du peloton. Au bout d’une trentaine de kilomètres, une quinzaine de coureurs prennent le large. Claude toujours abrité ne peut que les regarder s’éloigner. Reste à attendre la dernière côte, le col de Dourgne. Le peloton se traine un peu et accélère pour empêcher toute sortie. Au pied du col, Claude se positionne en tête de peloton. Le rythme est élevé et le peloton se disloque. Au bout de 2 kilomètres deux coureurs s’isolent dont Claude. S’il n’aime pas frotter, les ascensions ne lui posent aucun problème. Un troisième larron vient rejoindre le contre. Le rythme est soutenu mais ils ne pourront revenir sur la tête de la course. Seuls 3 coureurs seront rattrapés, les autres ont pris trop d’avance. Claude fini 17ème et Michel fini au cœur du peloton.