Entraygues jour 1

Aujourd’hui nos coureurs sont partis pour le nord de l’Aveyron, au confluent du Lot et de la Truyère. Ils étaient motivés dès potron-minet et ils sont en avance pour partir avec juste 7 minutes de retard.

Sur la route le peloton de 7 voitures se dirige vers Entraygues sur Truyère, mais il y a des cassures et le petit peloton s’arrête régulièrement pour attendre la septième compagnie… voiture. Après Rodez, notre chef de file, Michel, nous informe que notre septième voiture occupée par Jacques Tassin et Alain Pitivier, s’est égarée sur la route vers Mende. Finalement tout le monde arrivera, en ordre dispersé, au gîte au bord du Lot.

Après de multiples préparatifs, le peloton s’élance vers le parcours de vendredi afin de profiter au maximum du grand soleil qui brille dans un ciel limpide.

Le départ après la traditionnelle photo de groupe est un peu chaotique, ils partent au nord, font demi-tour, c’est toujours pas le bon côté. Enfin les GPS sont d’accord et le peloton peut vraiment s’élancer.

Après quelques kilomètres un peu avant la première côte, Jacques crève. Seul les 2 Christophe et Éric LC restent pour l’aider. Pendant ce temps le reste du peloton emmanche la première côte d’un peu plus de 5 kilomètres avec des passages très raides sur le début de la montée. Nos quatre attardés reviennent très fort, menés par un Jacques affûté comme une lame et toujours au top dans les forts pourcentages. Ils rattrapent très vite l’arrière garde du peloton. Devant Jean-Marc, Francis et Éric B trouvent dans cet ordre un petit banc ombragé pour attendre leurs camarades. Nos quatre compères ne ménagent pas leurs efforts et arrivent en trombe sur le haut de cette première difficulté. Tout le monde en profite pour se restaurer, le petit-déjeuner est bien loin.

Après cet arrêt le peloton se scinde en deux. Robert, Serge et Patrick forme le grupetto, et prennent un raccourci.

Une longue descente, au bitume tout sauf plat, amène nos coureurs sur un joli pont suspendu. A peine le pont franchi c’est une nouvelle côte aux allures de petite col qui étire les pelotons. S’ensuit des faux plats qui succèdent à de petits raidards, le tout dans des paysages magnifiques. Les vaches observent avec intérêt ces jolies tenues qui défilent à 2 roues sur ces routes bucoliques. 

Le peloton de tête se dirige vers Laguiole, point culminant du grand parcours. Il s’étire et se regroupe au fil des difficultés ou des points photo.

Arrivé à Laguiole, une photo de groupe est prise, avec la complicité d’un groupe de touristes retraités, devant la statue du taureau aux attributs patinés par le temps… ou par les touristes…

Avant d’aborder la longue descente, les bidons sont remplis, le soleil a desséché les organismes.

Le grupetto continue sa route de son côté, avec un parcours allégé, mais quand même bien pentu. La fin sera difficile et Patrick va vivre une fin de parcours dantesque avec des crampes à répétition. Serge lui finira content et à peine émoussé.

Après une descente difficile, sur un bitume qui n’a pas dû voir le rouleau compresseur, le premier peloton tourne à gauche, et s’engage dans une ascension plus de 6 kilomètres aux pourcentages variant entre 4 et 12%. Les organismes bien entamés vont souffrir, sauf Christophe C qui est aérien. Dans la descente c’est l’autre Christophe qui va mener puis distancer le peloton.

A l’arrivée tout le monde est unanime pour classer cette sortie dans les meilleures de cette année. Ciel bleu, températures douces, paysages splendides, routes à la circulation anecdotique, bref une super journée de vélo.

 

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