Reconnaissance Ariégeoise 22/06/2019

A une semaine de l’Ariegeoise 10 de nos coureurs ont décidé de reconnaître une partie du parcours de l’Ariegeoise 2019. Et c’est sur le parking de la gare que le rendez-vous est donné. L’arrivée sur Tarascon sur Ariège est perturbée par de nombreux manifestants. Il faut faire demi-tour pour ceux qui sont allés jusqu’au rond point. D’autre plus prévoyants ont suivi les instructions de leur smartphone pour éviter le gros des bouchons.

Après quelques minutes d’attente les 10 sont au départ. Ne manque que Robert qu’une sciatique privé de petite reine, et Serge dont on est sans nouvelles malgré les appels. Le groupe des 10 est fin prêt, Claude, Lucie, Vincent, Éric & Éric, préparent leur Ariégeoise ou Montagnole XXL. Dominique C, Jacques, Didier, Michel & Michel sont venu profiter du soleil et de la température plus qu’agréable pour grimper quelques cols. Le parcours prend la direction de Foix par Amplaing. La bosse courte mais raide avant Amplaing en surprend quelques-uns. A retenir pour le 29 juin le peloton déchaîné risque de butter sur cette bosse, il faudra être vigilant.

A la sortie de Foix les GPS hésitent, mais Éric qui remplace Alain M sur l’organisation guide la troupe sur la bonne route. Ralentissement dans le peloton, un coup de fil. C’est Serge ! Juste pour dire qu’il ne viendra pas. Le peloton se recompose et voilà le pied du col des Marrous. Les premiers partent sur un Rythme élevé. Éric LC fait le pied du col, mais rapidement c’est Claude, Jacques et Vincent qui font le boulot. A l’entrée de Bourret, la pente s’infléchie Lucie saute, quelques mètres plus tard c’est Eric LC. Au col des Marrous les premiers s’arrêtent à l’ombre, certains irons chercher les derniers. Regroupement et c’est parti en direction de Peguère, là Claude est en mode course et le peloton s’étire. Mais la pente n’est pas suffisante pour tout faire exploser alors le groupe de devant arrive bien chaud mais groupé en haut du mur de Peguère. Là ils y rencontrent quelques sociétaires du VCRO eux aussi en balade. Une fois tout le monde regroupé, ils se lancent dans cette descente étroite et raide, et le bitume irrégulier n’incite pas à se lâcher. Et plus ils descendent plus ils sont pressés d’arriver au col des Caougnous, terme de ce mur. Didier arrive un peu plus tard, une chute dans les jours précédant lui a provoqué un arrachement ligamentaire sur 2 doigts de la main droite. La main est douloureuse et il lui est impossible de freiner correctement. Les participants de l’Ariegeoise samedi prochain devront être prudent, la descente est particulièrement dangereuse et la chaussée étroite rend les dépassements périlleux.

A Massat, nouvel arrêt, pour regrouper les troupes et saluer le président du VCRO. On en profite également pour faire le plein d’eau, et se ravitailler. L’ascension du col de Sarraillé est effectuée groupée. Seul Vincent, qui a des fourmis dans les jambes est parti en reconnaissance. Nouvel arrêt à Aulus les Bains pour remplir les bidons. Didier dont la main le fait toujours souffrir commence à ressentir les effets cumulés de la chaleur et du dénivelé, et part en éclaireur. Nos coureurs abordent prudemment l’ascension de ce col redouté par de nombreux professionnels. Il fait seulement 10 kilomètres, mais les 4 premiers, sans virages, sont terribles avec des pentes rarement sous les 10%. Vincent et Jacques prennent rapidement un peu de champ, suivi par Éric LC. Claude parti un peu après les autres remonte rapidement le peloton qui n’en est plus un mais une guirlande discontinue de maillots blancs, noirs et rouges. Après avoir doublé Éric LC, qui au passage lui rappelle que le port du casque est obligatoire, Claude se prépare a rattraper les 2 grimpeurs. L’écart oscille, et juste avant la fin de la ligne droite c’est Eric LC qui est plus près de le rejoindre. Claude continue son effort et se rapproche, un peu. Mais la chaleur n’est pas son alliée, et avant le petit parking c’est Eric LC qui revient et le dépose. Claude est en souffrance, samedi prochain il faudra gérer des températures d’à 19 degrés supérieures, attention à la surchauffe. Derrière, Lucie s’accroche sur ce col difficile, elle effectue l’ascension dans la roue de Michel Ve, un peu trop dans la roue d’ailleurs. Elle la touche et tombe. Rien de grave heureusement, elle repart aussitôt, toujours dans la roue de Michel. L’autre Michel avec sa hanche neuve, n’est pas très loin derrière. En parlant de convalescent, Dominique lui va très bien. Il est devant Éric B et le duo mixte et monte à une belle allure. A peine plus de 3 minutes de sa meilleure ascension… Une vraie mobylette ! Jacques et Vincent attendrons au sommet leur petits camarades qui arrivent en ordre dispersé. Didier se fait attendre, Dominique a peur d’attraper froid et s’engage dans la descente avant tout le monde. Didier arrive enfin, une fringale… Il décide de faire une halte à l’étang de Lers laissant ses petits camarades filer vers le dernier sommet de la journée. Nouveau regroupement des 9, en haut du Port de Lers, avant de s’engager dans la descente parfois piégeuse de ce dernier col. Certains mettent le coupe-vent, mais il fait chaud et c’est à peine nécessaire. Lucie qui commence a ressentir le poids du dénivelé se dit que le long faux plat vers Tarascon va lui permettre de souffler et tourner les jambes pour commencer la récupération. C’est sans compter sur Vincent, Eric LC, Dominique et Michel Vi qui se sont arrêtés pour permettre à Vincent de faire le plein d’eau. Ils mèneront une chasse d’enfer pour revenir sur leurs camarades. En revenant sur Lucie, Michel Ve, Eric B et Jacques, nos 4 fous furieux vont les prévenir à force de cris de leur arrivée. Mais ils ne lèvent pas le pied, Claude seul devant a entendu des cris et s’apprête à poser pied à terre et il voit passer à plus de 45km/h ses 8 petits copains lancés dans une folle descente. Il ne reviendra jamais sur eux, se perdant même dans Tarascon sur le chemin de la gare.

Didier arrivera un peu plus tard ragaillardi par sa pause salvatrice.

Une belle journée de vélo, sous un beau ciel bleu et une température agréable. Pour l’Ariégeoise le ciel sera pur mais les températures nettement plus élevées. Il faudra boire et s’économiser, la route est longue jusqu’au Port de Lhers. L’hydratation et l’alimentation seront les éléments clés de la performance. La prudence sera aussi de mise dans le mur de Péguère.

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