L’Union – Nice J3 rebondissements en cascades

Ce matin, Dominique a une nouvelle monture. Serge lui a proposé son « Aethos » avec des développements pour grimper aux arbres (33 x 36). Une vraie élagueuse ce vélo. Bon Domi n’est pas spécialement adepte du moulinage extrême, on va voir ce que cela donne…

Les vélos ont dormi au garage de notre hôtel de Cocurès. On voit que l’hôtel a l’habitude de recevoir des cyclistes, le garage est particulièrement bien équipé, support vélo, robinet, pompe…

Ce matin, nos cyclistes se rendent à Bollène en passant par Bessèges avec, au départ, une longue ascension le long du Tarn. Encore lui… Et ça monte doucement dès la sortie de l’hôtel jusqu’au Col de la croix de Berthel : plus de 22 km d’ascension. Robert est sur le vélo mais déjà en retard, la mise en route du Garmin est laborieuse et Éric est réquisitionné comme assistant.

Le peloton groupé s’élance sur cette route pittoresque en corniche qui serpente au rythme des méandres du Tarn, bien plus fluet que lors du premier jour. L’ascension n’est pas difficile et le peloton reste groupé. Dominique, sur son destrier d’emprunt, reste sur la plaque. Il faut dire que « l’élagueuse » ne dispose que d’un 46. Alors, lorsque Christophe met la plaque sur un replat et qu’Éric, joueur, la met aussi, c’est une joyeuse partie de manivelles qui s’enclenche. Christophe invite Dominique à suivre parce qu’Éric vient de visser. Les pignons tombent mais la vitesse s’accroît et c’est rapidement les 40 km/h qui sont atteints. Le pourcentage augmente, le petit groupe ralentit à peine mais Dominique invite Éric à prendre des photos lors du passage sur un pont. Voilà le vélo de Serge décalaminé !

Le passage du pont permet de reformer une partie du peloton. Le regroupement s’effectuera au sommet. Vient la longue descente vers Bessèges où nos coureurs espèrent trouver eau et victuailles pour se restaurer. Dans Bessèges, ils s’arrêtent à la première boulangerie. Serge stationne le camion juste devant mais l’adjointe à la sécurité, de passage à ce moment, le réprimande. Un peu plus loin, elle s’arrête vanter les mérites de Bessèges comme accueillante pour le vélo. Éric l’interpelle pour savoir où on peut trouver un robinet pour remplir les bidons. Voilà notre adjointe moins fanfaronne et, en manque de solution, elle fait appel à un « ami ». Pas de solution mais l’adjointe ne se démonte pas et propose aux cyclistes de venir remplir leur gourde à la mairie. La mairie est dans son « jus », canalisations aussi… Un écriteau avertit les utilisateurs du robinet qu’il « faut laisser couler un premier jet, une partie des canalisations sont en plomb ». Nos cyclistes polis remplissent leurs bidons mais ne sont pas très motivés pour boire l’eau…

Dehors, Dominique passe des coups de fils à la recherche d’un magasin qui saurait lui fournir un dérailleur. Pendant ce temps, le camion est allé chercher de quoi nourrir les estomacs creusés par les quelques 60 kilomètres déjà effectués. Le repas est pris dans un espace ombragé par d’immenses platanes. En effet, le soleil est bien présent et l’atmosphère se réchauffe dans la vallée. Éric consulte les « oracles » pour trouver de l’eau pour la suite. Une fontaine à Barjac et une autre à Laval St Romans devraient faire l’affaire.

Entre Ardèche et Gard, un vent de face se lève et Christophe et Éric prennent la poudre d’escampette. Derrière, Didier fait le train pour ramener le groupe. À Barjac, arrêt à la fontaine pour faire le niveau des bidons et remplacer l’eau plombée par de l’eau fraîche. Il fait très chaud et les arrêts aux fontaines sont les bienvenus pour rafraîchir les organismes.

Un peu plus loin, nouvel arrêt à l’ombre et Dominique en profite pour continuer ses recherches pour trouver un dérailleur. Et un nouvel arrêt quelques kilomètres plus tard pour une nouvelle fontaine avant de terminer bien grouper pour rejoindre Bollène par de petites routes plutôt que par la grande nationale. Cela a permis au peloton de passer sur le barrage hydroélectrique.

Arrivée à l’hôtel, le rituel est toujours le même, répartition des chambres, douches, lessive…  Les vélos trouvent place sur la terrasse de la salle du petit-déjeuner. Dominique file sous la douche avant de repartir très vite au volant du camion chercher un dérailleur. Pour les autres, c’est plus tranquille. Robert et Serge suivent tranquillement la retransmission du Tour de Suisse. En fin de retransmission, les présentateurs annoncent pour le lendemain la Ventoux Dénivelé Challenge hommes et femmes. Robert interpelle Éric en pleine lessive. Vérifications faites, le parcours emprunte le Ventoux sur 2 faces. En gros, l’ascension du Ventoux le lendemain est une très mauvaise idée. Le risque d’être bloqué est très important. Michel et Éric conviennent qu’il est préférable d’éviter Vaison-la-Romaine, lieu du départ et le Ventoux en général. Il reste à trouver un parcours…

Mais, en attendant, direction le centre-ville pour une petite bière réparatrice. Dominique est revenu de son escapade en camion avec un dérailleur. Le restaurant choisi est le même que celui où Vincent (régional de l’étape) doit dîner avec sa mère et sa sœur. Le repas mettra un peu de temps à arriver, générant un brouhaha certain sur la terrasse. Mais, au moment du dessert, les éclats de voix et autres discussions animées sont remplacés par le crissement des cuillères sur les assiettes à dessert. Un changement radical d’ambiance.

De retour à l’hôtel, 2 ateliers sur la terrasse : un atelier mécanique pour remplacer le dérailleur et un atelier informatique pour trouver un parcours pour le lendemain. Finalement, le parcours est trouvé c’est une ligne droite vers Sisteron, en passant par 2 cols : le col de Perty et le col de St Jean. Côté dérailleur, ça avance et, si le passage des vitesses n’est pas parfait, il sera de toute façon infiniment mieux qu’avec un dérailleur sans chape. La nuit est tombée depuis longtemps et il est temps d’aller se coucher.

Une réflexion au sujet de « L’Union – Nice J3 rebondissements en cascades »

  1. BRAVO à tous (l’encre est un peu trop claire et difficile à lire !)
    En tout cas CHAPEAU CHAPEAU à tous !! Vous êtes très courageux !! parce que nous, ici, à Toulouse, les vélos sont au garage et les cyclistes à la sieste !

    MarieOdile Viguier

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